Le duel à distance entre le pouvoir et l’opposition a commencé ce mercredi en fin de matinée. A la coupole du 5 juillet, Amar Saâdani le patron du FLN a réuni partis politiques et organisations de la société civile pour soutenir son initiative de front interne pour soutenir le programme du président Bouteflika et défende l’Algérie contre les velléités interventionnistes et terroristes.

Selon les échos qui nous sont parvenus de la coupole du 5 juillet, les organisateurs ont été tout simplement débordés, tant il était impossible de canaliser tous les participants. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les travaux ont mis du temps à démarrer. Si les responsables des partis qui ont affirmé leur appui à l’initiative de Saâdani ont été présents, comme TAJ, l’ANR, le PNA, on aura relevé l’absence du RND, du MPA de Amara Benyounès.

S’agissant de la présence de Chakib Khelil, annoncée hier par certains journaux, le reponsable de la communication du FLN a démenti « Il n’a jamais été question de la présence de M. Khelil, ce sont des spéculation de journalistes », a-t-il tenu à préciser.

Et c’est au milieu de ce brouhaha que Amar Ghoul a pris le premier la parole pour se féliciter du « répondant » suscité par l’initiative. Son propos se veut aussi comme un hommage au président Bouteflika, à travers l’énumération des réalisations qui ont porté son action politique, sécuritaire, économique et diplomatique.

Quelques dizaines de kilomètres plus loin, c’est la deuxième conférence nationale de l’opposition, à Zeralda. Absence remarquée de personnalités de premier plan. Ni Hamrouche, ni Sifi, ni Sid Ahmed Ghozali... Le FFS a également boudé.

Dix minutes de prise de parole pour chaque intervenant. C’est le doyen de la classe politique Ali Yahia Abdenour quia pris la parole pour s’en prendre sans ménagement au pouvoir, accusé d’avoir confisqué les institutions au lendemain de l’indépendance. Nous y reviendrons.