Le procès du général Abdelkader Ait Ouarabi alias Hassan s’est ouvert, jeudi, au tribunal militaire d’Oran situé dans la commune de Mers El-Kebir. Le jugement de de l'ancien se tient à huis clos.
L'ex-patron du Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS) Mohamed Lamine Médiène alias Toufik n'est pas présent au procès en qualité de témoin comme souhaité par la défense du général Hassan.
Le président du tribunal militaire d'Oran Djeloul Boukhari a suspendu l'audience vers 13 heures soit 4 heures après le coup d'envoi du procès.
Trois avocats sont présents au procès pour défendre l'ancien général, à savoir, Maitres Mokrane Ait Larbi, Houfani Tayeb et Khaled Bourayou.
Ces derniers ont estimé que "dans la forme, les procédures du procès se sont déroulées correctement". S'exprimant dans une brève déclaration à la presse à l’issue de la séance du matin de ce procès, Maitres Khaled Bourayou, Mokrane Aït Larbi et Ahmed Touphali Tayeb ont indiqué que "dans la forme, les procédures se sont déroulées normalement". Ils ont également précisé que le procureur militaire avait décidé que le procès se déroule à huis clos.
D’autre part, de source sécuritaire, la séance de l’après-midi a été consacrée à l’audition des témoins.
Pour rappel, le général Hassan avait été arrêté en août dernier et présenté devant le juge d’instruction du Tribunal militaire de Blida qui a ordonné son transfert vers le TM d’Oran pour être jugé. Il doit répondre à plusieurs chefs d’inculpation.