Lastratégie de développement de la compagnie Sonatrach à l’horizon 2030 qui serabasée sur le gaz naturel est "en phase de maturation", selon Abdelmoumènequi s’exprimait dans un entretien à l’APS
"Jepourrais dire d’emblée que dans un pays comme le nôtre où nous avons deslimitations de vente du pétrole dans un marché (mondial) instable, notrestratégie vise à développer davantage le secteur gazier et la filière pétrochimique",expliquet-il en marge de la Semaine internationaledu pétrole (IP Week) qui se tient dans la capitale britannique.
Selonle même responsable, l’objectif fixé par Sonatrach est d’augmenter sesexportations de gaz naturel, notamment vers l’Asie, afin de sécuriser sa partde marché face à la concurrence.
A cepropos, il avance que la mise en exploitation de nouveaux champsgaziersen 2018 va faire augmenter les capacités productives de la compagnienationale.
L’annéedernière, la compagnie a exporté 54 milliards de m3 de gaz naturel versl’Europe, et table de dépasser le cap des 57 milliards de m3 en 2018. "L’Algérieest appelée à diversifier les destinations de ses exportations pour faire faceà toute éventualité", fait valoir M. Ould Kaddour. Selonlui, "il n'y a pas mal de solutions pour renforcer notre part du marché etéchapper aux conditions draconiennes qui pourraient nous être imposées par lemarché, et à long terme, le gaz reste la solution idoine pour l’Algérie".
Parmiles autres objectifs fixés par Sonatrach, M. Ould Kaddour cite l’améliorationde sa capacité d’attractivité. A ce propos, il considère que l’un des moyensde parvenir à attirerlesinvestisseurs étrangers est la révision de la loi sur les hydrocarbures.
"Laloi sur les hydrocarbures doit changer, on y travaille dessus, etbientôton aura de bonnes nouvelles", a-t-il affirmé, assurant en revanche que la régle 49-51% régissant les investissements étrangersen Algérie.Eneffet, poursuit-il, "il est tout à fait possible d’attirer despartenairesétrangers et de relancer l’investissement sans pour autant changer ce principequi exige une participation algérienne majoritaire dans tout partenariatéconomique et commercial".
Parcontre,obsrve le P-dg de Sonatrach, cequi doit impérativement être revu pour attirer plus de partenariats étrangersest l'aspect fiscal qui doit être rééquilibré, en précisant que "desspécialistes s’attèlent" sur cette question: "De nouvellespropositions sont en cours d’élaboration".