Djamel Ould Abbès était en déplacementlundi à Tlemcen pour la cérémonie inaugurale de l’université d’été de « Lacoordination du renouveau estudiantin », qui regroupe des syndicats d’obédienceFLN.
L’intervention du patron du FLN,avec un air de déjà entendu, est un plaidoyer en faveur du président Bouteflikaet de son bilan, depuis son retour aux affaires en 99.
«Certaines trompettes mereprochent d’être en campagne électorale ; oui je suis en campagne électorale,j’assume. Ont-ils peur ? Je respecte tous les partis. Celui qui a uncheval n’a qu’à le préparer pour la course », lance Ould Abbès sur un tonde défi.
Puis d’affirmer, le poing levé,que « le peuple attend du président Bouteflika qu’il continue sa mission,mais pas seul, avec vous, avec la génération Bouteflika ».
En évoquant le bilan du président,Oud Abbès, s’arrête sur deux volets, l’université et la réconciliationnationale pour dire qu’à l’indépendance on ne comptait que 500 étudiants pour uneseule université ».
Ce qui a été réalisé dans cesecteur en 20 ans est qualifié par Ould Abbès de « miracle »,chiffres à l’appui. De 17 universités en 99, l’Algérie en compte actuellement108. Le nombre d’étudiants, pour la même période, a bondi de 994.300 à1.750.000.Le corps enseignant est passé de 17.000 à 62.000.
Tout en déclinant ces chiffres,le chef du FLN se défend d’être venu « vendre l’image du président Bouteflika,le peuple le connait bien », glisse-t-il en rappelant son refrain : « leFLN est la colonne vertébrale de l’Etat algérien ».
Par rapport à la réconciliation nationale,Ould Abbès a admis que le projet « n’a pas été chose aisée, car l’ennemise trouvait à l’intérieur », expliquant que « la volonté politiquedu président, le travail pédagogique » ont fini par « refermer la plaie ».
Signe de la réussite de la réconciliationnationale, met-il en exergue, la possibilité offerte à tout un chacun de « voyageren toute sécurité d’El Tarf à Maghnia, alors que dans les années 90 lecouvre-feu était décrété dans certaines régions à partir de 16 heures ».
Et Ould Abbès de conclure son laïusen assurant que « l’Algérie se porte bien, le président se porte bien, leFLN se porte bien ».