Au troisième jour de l’enlèvement du touriste français Hervé Gourdel par des individus armés se réclamant d'un groupe lié à l'organisation Etat Islamique (EI, ex-Daech), les éléments de l'Armée Nationale Populaire (ANP) poursuivent leurs recherches pour tenter de le retrouver.
Pour le besoins de ces recherches quelque 1.500 soldats sont mobilisés, selon des sources sécuritaires, pour ratisser un important périmètre situé entre Tizi N'kouilal", un carrefour routier au cœur du parc national du Djurdjura , et Aswel, un site prisé des spéléologues.
Des troupes d'élite des forces de sécurité participent également à l'opération alors que l'ultimatum fixé par les ravisseurs aux autorités françaises afin de renoncer aux frappes aériennes en Irak et en Syrie a expiré.
Le président français François Hollande, qui s'exprimait hier soir depuis New York, avait déclaré que "j'ai pleine confiance dans les forces de sécurité algériennes pour que tout soit fait pour que nous retrouvions notre compatriote".
Alors que dans l'après-midi de ce mercredi, les patrons de la police et de la gendarmerie nationales sont attendus à Bouira pour évaluer les recherches avec les dirigeants de l'opération des recherches et étudier d'autres voies et moyens afin de le localiser les ravisseurs et leur otage.
Par ailleurs, l'AFP citant des sources sécuritaires algériennes rapportent, mercredi, que le touriste Hervé Gourdel a été enlevé au lieu-dit Tizi N'kouilal et non à Ait Ouabane comme avancées par d'autres sources dans les heures qui ont suivi l'annonce de ce rapt.