L'Algérie offre, à nouveau, ses services pour une médiation entre les parties libyennes pour tenter de trouver une solution consensuelle qui permettra à son pays voisin de sortir de l’instabilité politico-sécuritaire à laquelle est confronté depuis la chute du régime de Mouammar El Gueddafi.
A en croire l'agence russe Sputnik, citant des sources diplomatiques algériennes, l'Algérie a affiché sa disponibilité à abriter une rencontre devant regrouper toutes les parties libyennes y compris celles de l'ancien régime.
La mi-octobre est fixée pour organiser ce congrès de réconciliation, selon les mêmes sources. Et la récente visite à Alger du vice-président du Conseil présidentiel du gouvernement d'Entente nationale de Libye, M. Ahmed Miitig s'inscrirait dans le cadre de cette médiation algérienne.
Miitig avait, pour rappel, souligné que ses entretiens avec le ministre algérien des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue arabe, Abdelkader Messahel, étaient une réussite sans manque de saluer le rôle de l'Algérie et ses positions "constantes" en faveur de l'entente libyenne ainsi que le rôle du président Abdelaziz Bouteflika dans cette démarche.
Pour le même responsable libyen, la position algérienne "s'est traduite lors de la dernière réunion de la Ligue arabe», a-t-il précisé, rappelant que «l'Algérie a adopté la même position à l'Union africaine (UA)".
Mettant l'accent sur l'excellence des relations algéro-libyennes, M. Miitig a souhaité la tenue de telles réunions "pour surmonter l'épreuve que traverse la région», soulignant que l'entente constituait "la meilleure voie pour le règlement de toutes les questions".