La révision prochaine de la constitution va consacrer la limitation du nombre de mandats présidentiels à deux. La proposition en question fait partie des amendements proposés dans l'avant-projet de Constitution algérienne dont des copies ont été récemment remises aux présidents des deux chambres du Parlement et au président du Conseil constitutionnel.

C'est l'hebdomadaire français Jeune Afrique (JA) qui révèle l'information, mardi, en citant des sources à Alger. Il sera également question de remplacer le Premier ministre, aujourd'hui simple "coordinateur" du programme présidentiel, par un chef du gouvernement doté de prérogatives et de pouvoirs accrus.

Toujours selon le même journal, le poste du chef du gouvernement devrait à l'avenir échoir au parti disposant de la majorité des sièges à l'Assemblée populaire nationale (APN).

S'agissant du mode d'adoption de la nouvelle constitution, les sources de JA excluent pour le moment le recours à un référendum populaire avançant  l'option d'une convocation du parlement pour une session extraordinaire "sans débat".