Le joueur franco-algérien Nabil Fekir a affirmé, mardi, que sa décision de jouer pour la sélection de France est définitive et celle-ci était son choix personnel.
Pour lui, le sélectionneur des bleus Didier Dechamps était plus convaincant, contrairement à Christian Gourcuff, l'entraîneur des fennecs.
Ce sont là les confidences du milieu de terrain lyonnais rapportées, mardi, par le quotidien français L’Équipe.
Fekir a confié que"je suis français d'origine algérienne, et j'en suis très fier, mais j'ai estimé qu'il était dans mon intérêt d'opter pour la France" tout en espérant "que tout le monde le respectera".
Revenant sur son volte-face de vendredi dernier avant de prendre sa décision, Fekir a reconnu que"oui j'ai appelé Gourcuff pour lui dire que mon choix n'était pas fait. Je n'aurais pas dû l'appeler. J'ai commis une erreur. J'avais un peu la pression au fait".
A la question comment, après ce choix, il serait perçu en Algérie, il répond par souligner que "je m'y rends de temps en temps. J'espère juste être considéré comme un Français d'origine algérienne. Ni plus ni moins. Moi j'aime autant la France que l'Algérie. Tout simplement".
Nabil Fekir a-t-il fait le choix de la raison au détriment de celui du cœur ? Il répond en affirmant que "chacun peut comprendre que je n'étais pas confronté à un choix simple. Je n'avais jamais été sélectionné en équipe de France jeunes. En revanche, j'ai déjà été appelé une fois en Espoirs. Il y a donc une certaine logique à cela, qu'après les Espoirs mon ambition serait de rejoindre la grande équipe de France".
"L'Algérie est une partie de mon cœur, la France aussi. Mon père aurait aimé me voir jouer pour l'Algérie. Mais c'est moi le joueur, c'est moi qui suis sur le terrain. Ça sera l'équipe de France et ça ne changera plus ! Je suis très attaché à cette équipe. Je voudrais qu'il n'y ait aucune ambiguïté à ce niveau-là". Néanmoins, le joueur a reconnu que dire non à l'Algérie c'était "dur d'autant plus que beaucoup de gens m'ont poussé à jouer pour l'Algérie".