Le MSP traverse actuellement une zone de turbulences violentes qui risquent de le faire exploser en vol, à cause de la proposition faite au parti d’entrer dans le Gouvernement.
Deux tendances sont à couteaux tirés, l'une conduite par Abderazak Makri, vent debout contre le retour à l’exécutif et l'autre à sa tête Abou Djerra Soltani qui piaffe d’impatience de redevenir ministre.
Conséquence de cette guerre picrocholine, le renvoi du congrès de « la réunification historique » avec le Front du Changement de Menasra, prévu pour le mois de juillet.
Il est renvoyé aux calendes grecques, d’autant que Menasra lui-même voudrait bien redevenir ministre. Sauf qu’il n’est pas concerné par l’offre de Sellal. Une chose est sûre : la réunion de Majliss Echoura en fin de semaine s’annonce explosive et Makri prévoit de démissionner si le parti optait pour l’entrée au Gouvernement.