Près de 40% des travaux nécessaires à l'organisation du Mondial-2014 au Brésil n'ont pas commencé, et ce, à deux ans du début du tournoi, mais le gouvernement nie qu'il y ait des retards comme le dit la Fédération internationale de football (FIFA).

Selon un bilan présenté mercredi à Brasilia, 101 projets d'infrastructures sportives et de transport sont inscrits au programme pour un coût de 27 milliards de reais (environ 13,1 milliards de dollars) qui devront être achevés d'ici à juillet 2014. Mais sur ces 101 projets, 60 seulement sont en cours.

"Nous n'envisageons pas la possibilité d'un retard. Nous avons un œil sur l'état actuel des travaux et un autre sur la fin des travaux", a déclaré le ministre des Sports, Aldo Rebelo, aux côtés de ses collègues du Plan, Miriam Belchior, et des Villes, Aguinaldo Ribeiro.

"Le président de la FIFA (Joseph Sepp Blatter) et Pelé (ambassadeur du Mondial) parlent de retards. Le gouvernement a un autre avis, il est optimiste et confiant dans la possibilité de surmonter tous les défis. Les travaux respectent le calendrier", a-t-il ajouté.

Sur les 12 stades qui accueilleront les matches de la prochaine coupe du Monde, six seront prêts pour la coupe des Confédérations en 2013, a assuré le gouvernement brésilien au moment où la FIFA a repoussé à novembre la décision de se passer ou non d'un ou deux de ces stades.

L'agrandissement et la modernisation des stades de Curitiba et Porto Alegre (sud) sont les travaux les plus en retard des projets d'infrastructures sportives. Un des principaux points noirs de l'organisation reste la mobilité urbaine.

Le Brésil a élaboré 51 projets pour améliorer la circulation dans les 12 villes hôtes du tournoi et assurer le déplacement de millions de touristes qui sont attendus pour le Mondial-2014 et les jeux Olympiques-2016, à Rio. Mais seuls 13 projets pour moderniser les aéroports saturés du pays sont en cours actuellement sur les 31 inscrits.