Le groupe des 19, auteurs de la lettre dans laquelle ils demandent une audience au président de la république, ont contacté d’autres personnalités pour se joindre à leur initiative.

Dans l’entourage du groupe, on explique que certaines personnalités soutiennent la démarche, mais n’ont pas souhaité voir leur nom figurer sur la liste. Parmi ces personnalités l’avocat Mokrane Ait Larbi, une personnalité indépendante qui jouit d’une grande respectabilité.

Dans sa page Facebook, il confirme effectivement qu’il a été contacté par un des signataires. "J’ai été contacté quelques jours avant le 1er novembre pour signer une demande d’audience au président de la République », écrit-il. Mais, ajoute l’avocat « après lecture de la lettre, j’ai demandé à mon interlocuteur d’organiser une rencontre préalable avec les personnes sollicitées pour la signature, pour débattre de la question et prendre une décision. Il m’a répondu que le temps ne permet pas cette rencontre car l’initiative doit être rendue publique le 1er novembre ».

Devant ce qu’il qualifie de « procédure d’urgence », Mokrane Ait Larbi dit s’être retrouvé devant deux choix » signer ou refuser ». Et bien sûr, il choisit de ne pas signer donc de ne pas s’associer à l’initiative. Cependant, précise-t-il, "je ne porte aucun jugement sur l’initiative".

Mais la non adhésion en soi est déjà un jugement, car si l’avocat connu pour son engagement s’était reconnu dans la démarche il y aurait adhérer sans poser le moindre préalable.