A l’issuede l’adoption de la loi sur la santé par les membres du Conseil de Nation, Mokhtar Hasbellaoui s’est exprimé devant la presse pour dire quecette loi pose les fondements d’une réelle réforme du secteur vde la santé, précisantqu'une période transitoire de deux ans a été fixée, avant l'introduction dusystème sanitaire dans un nouveau cadrerèglementaire".
"L'avenirdu système national de santé passe par l'actualisation du support législatifpour consacrer le rôle social de l'Etat et concrétiser ses engagements dans unnouveau cadre qui prenne en considération les mutationssocio-économiques en Algérie", a-t-il expliqué.
Laloi vise à garantir une "protection sanitaire globale pour tous les citoyenset dans toutes les circonstances", a précisé le ministre, ajoutant que"cette protection repose sur le secteur public qui constitue l'épine dorsaledu système national de santé, au côté d'un secteur privé complémentaire œuvrant dans un cadre cohérentet organisé".
Outrela consécration de la gratuité des soins comme "principe irréversible",M. Hasbellaoui a souligné que lespremiers objectifs du projet consistaient en la "réduction des disparitésentre les régions dans l'accès aux prestations sanitaires, la définition duparcours du malade et la facilitation de l'accès aux soins dans un cadrepyramidal organisé".
Le ministrede la Santé, malgré l’insistance des journalistes, s’est refusé à répondre à laquestion relative à la grève des médecins résidents.