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Moines de Tibhirine: "les choses ne se sont pas bien passées au moment de l’exhumation des crânes"

24-10-2014 15:09  Khidr Ali

L’affaire des moines de Tibhirine vient de connaitre un nouveau rebondissement en France. Deux fait nouveaux : d’abord la montée au créneau des familles des victimes qui se sont rassemblées hier pour dénoncer ce qu’elle appellent « la confiscation des preuves » par les autorités algériennes. Et c’est la raison pour laquelle elles en appellent une nouvelles fois au président François Hollande pour débloquer la situation.

Pour les familles des victimes des moines, « la confiscation des preuves » est dictée par le souci des autorités algériennes de protéger l’Armée. Toujours, selon la version de ces mêmes familles, les moines ont été décapités bien avant la date officielle de leur exécution.

De son coté le juge Trévedic, rentré d’Alger, après un mission entourée d’une grande discrétion, est intervenu ce vendredi sur le plateau de la chaine de télévision ITélé pour dire que les autorités algériennes ont refusé le transfert des prélèvements ADN effectués sur les cranes des moines. Le refus des autorités algériennes, s’explique, selon lui par « des problèmes d’ordre juridique ». Ce que Alger qualifie pour sa part de « question de souveraineté nationale »;

Cependant le juge Trévédic, s’est voulu très laconique dans son intervention sur le plateau sans doute pour ne pas compromettre l’évolution du dossier. Avant sa venue à Alger, accompagné de cinq experts, le juge antiterroriste avant promis de rédiger un rapport détaillé sur sa mission.

Une source judiciaire algérienne, rencontrée par Algérie1 avait déclaré que « les choses ne se sont pas bien passées au moment de l’exhumation des crânes », mais sans donner plus de détails. Côté algérien, nous savons qu’un juge doit se déplacer à Paris pour auditionner des témoins.



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