Le ministre des affaires religieuses et des Waqfs, Mohamed Aissa, a appelé, lundi, à combattre l'extrémisme au nom de la religion par la promotion de l'Islam ancestral, dont celui véhiculé par la confrérie Errahmania, tout en exhortant les imams à se référer davantage à cet islam basé sur le respect de l’autre, l’amour d’autrui, la tolérance et la cohabitation pacifique.
S'exprimant à l'ouverture des travaux d'une rencontre autour du thème du "rôle de la confrérie Errahmania dans l’ancrage des valeurs islamiques et nationalistes" qu'abrite la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, il n'a pas manqué de souligner que la pratique religieuse ancestrale est le seul remède pour faire face à cet "extrémisme religieux qui est en train de menacer de destruction des nations entières".
Mohamed Aissa a saisi l'occasion pour saluer le rôle des Zaouias de Kabylie qu'elles ont joué depuis des siècles pour inculquer l'islam tolérant et de paix à l'intérieur du pays comme à l'extérieur dont la Tariqa Errahmania est une référence dans l'enseignement des valeurs pures et saines de l’Islam et du nationalisme.