Présent à Londresdans le cadre de la "Conférence algéro-britannique sur les servicesfinanciers", le ministre des finances, Abderrahmane Raouya, a fait part dusouhait de l’Algérie de bénéficier de l’expertise du Royaume-Uni pourmoderniser son système fiscal.
S’exprimant,jeudi, lors de cette conférence, organisée conjointement par la London City etle département britannique du commerce international, Raouya a mis en avant «l’expertised’un pays de grande tradition fiscale comme le Royaume-Uni pour améliorer lesperformances de l’administration fiscale», dira-t-il.
Et d’expliquerque «cette expertise aidera l’Algérie à améliorer les performances de notreadministration, notamment dans les volets liés à la facilitation desprocédures, au système d’information, aux méthodes modernes de contrôle etd’inspection, aux douanes et la lutte contre l’évasion et la fraude fiscale».
Evoquant,par ailleurs, les relations économiques entre les deux pays, le premierargentier du pays a fait observer que pour l’heure, elles étaient essentiellementaxées sur les hydrocarbures et le commerce mais souligne cependant que les deuxpays étaient «décidés à promouvoir des secteurs également porteurs» a- t-il confié, citant l’industrie, les énergiesrenouvelables, les nouvelles technologies de l’information et de communication,le tourisme, le médicament, la santé, l’agriculture, l’éducation etl’enseignement.
A cet égard,il a affirmé que la contribution des entreprises britanniques dans les effortsde l’Algérie de diversifier son économie pour réduire la dépendance desfinances publiques de la fiscalité pétrolière «est attendue et trouvera lesfacilités nécessaires pour prospérer» a-t-il promis.
Dans cecontexte, Raouya a tenu à rappeler que la convention bilatérale sur la non-doubleimposition signée par Alger et Londres à la fin de l’année 2015, était entréeen vigueur en 2017.
L’occasionpour lui de mettre en exergue, du coup, que cette convention «constitue unsignal fort de la volonté des deux pays d’asseoir une coopération plusdéveloppée dans le domaine de la fiscalité», a-t-il estimé.