Alors que le secteur de la Santé continue de subir les répliques duscandale de Djelfa, après la mort accidentelle d’une parturiente, suivie de l’impositionanarchique et obligatoire des permanences, ministre et syndicats ont convenumardi d’une trêve pour engager un dialogue.
Et cela pour la résolution « rapide » des problèmes auxquels estconfronté le secteur, selon un communiqué du ministère rendu publié, à l’issuedes réunions tenues par le ministre successivement avec les représentants du syndicat national des enseignantschercheurs hospitalo-universitaires (SNRCHU), le syndicat national autonome despersonnels de l’Administration publique (SNAPAP) et le syndicat national desmédecins libéraux et le Conseil national de déontologie.
Entrant dans le cadre du cycle de concertation, ces audiences "ontpermis d'aborder différentes questions de l'heure et ont été l'occasion demettre en relief les convergences de vues concernant les conditions d'exercicede la garde, ainsi que les mesures à prendre pour ce qui concerne la sécuritédu personnel de la santé et de l'amélioration des conditions de travail", ajoutele communiqué.
M. Hasbellaoui a affirmé, à cetteoccasion, que "les avancées enregistrées seront consolidées et les acquispréservés", précisant que "le dialogue avec les partenaires sociauxest une option stratégique du gouvernement dans le cadre de la mise en oeuvredu programme du président de la République", conclut la même source.
Pour rappel, les syndicats reçus par leministre ne sont pas représentatifs de l’ensemble de la corporation médicale.