Le ministre de la communication Hamid Grine procèdera dimanche après midi à Alger à l'installation de Miloud Chorfi à la tête de l'autorité de régulation de l"audiovisuel, a indiqué samedi un communiqué laconique du ministère de la communication.

On comprend donc à postériori, pourquoi Miloud Chrofi n’a pas été reconduit à son poste de président du groupe parlementaire du RND.

Il n’a donc pas été sanctionné, comme on laissé entendre certains journaux qui ont fait le lien entre la perte de son poste de chef de groupe parlementaire et le scandale du journal et de la télévision Al Adjwa.

L’ex porte parole du RND, un proche de Ahmed Ouyahia a eu droit à une promotion en se voyant ainsi bombarder par le président de la République à la tête de l’Autorité de régulation de l’Audiovisuel.

Il y a certainement mieux et surtout plus indiqué que cet ancien commentateur de sportif, sans grand talent au temps de la télévision unique et du parti unique.

Mais depuis 1997, date de sa première élection comme député de Mascara, l’homme s’est tissé des relations en haut lieu qui lui confèrent aujourd’hui un certain poids dans l’équation.

Sa nomination à la tête de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel est signe que le pouvoir veut mettre de l’ordre par rapport à ses chaines de télévision offshore qui diffusent en dehors de tout cadre législatif et de toute norme déontologique.

Il est donc attendu de cette autorité, que d’autres personnalités du monde de l’audiovisuelle rejoindront afin de rétablir les tabards professionnels.

Mais le fait de trainer les casseroles du scandale El Adjwa, même s’il toujours défendu d’en être le propriétaire, est un handicape pour Chorfi.