Les dernières rixes ayant opposé, encours de la semaine écoulée, des migrants subsahariens à des habitants d’un quartier de Blida, remetau jour la nécessité pour les autorités de trouver une solution, pourquoi pasradicale, à ce problème.

Sans doute qu’il s’agit d’unesimple coïncidence, car des sources ont indiqué à Algérie1 qu’une nouvelleopération de rapatriement est en train d’être munitieusment préparée par plusieurs ministèresdont celui de le Défense, l’Interieur, la Santé, la Solidarité nationale et leCroissant Rouge Algérien.

Les wilayas concernées sont informées pour mettre en place des dispositifs humains et logistiques pour rassembler ces migrants  dans des centres de transit pour les besoinsdes formalités administratives et sanitaires.

Une fois l’opération deregroupement de transit achevée, les migrants seront alors acheminés vers lawilaya de Tamanrasset, pour une étape de transit avant que ces migrants nesoient acheminés, la fin du mois, à  leurs pays d’origine, avec la collaborationdes autorités de ces pays.

Les pays concernés sont le Mali,le Niger, le Nigéria, le Cameroun, la Guinée, le Liberia, expliquent nos sources en expliquant qu’en plus des adultes qui constituent la majorité des migrants,il y a des femmes et des enfants.

Mais depuis que l’information decette nouvelle opération est éventée, notamment sur les réseaux sociaux, lesmigrants  se font discrets, voirtotalement disparus du paysage pour échapper aux contrôles des services desécurité, dans le but de les transférer aux centres de transit.

Poussées par les guerres, lechômage, les bouleversements climatiques, ces migrants, qui posent un véritabledéfi économique et humanitaire pour les autorités algériennes  sont souvent  soumis à une véritable « exploitation del’homme par l’homme », dans les chantiers, les exploitations agricoles etparfois même chez des privés pour des travaux de maçonnerie.

De précédentes opérations derapatriement ont été entreprises par l’Algérie, ayant nécessité  de grands moyens financiers , logistiques ethumains, comme l’avait révélé Ahmed Ouyahia, au cours de l’une de ses conférences de presse.