Les représentants des médecins résidents et du ministère de la santé, de population et de la Réforme hospitalière (MSPRH) sont parvenus, dimanche soir, à un accord portant sur la prise en charge des préoccupations des médecins résidents qui protestent depuis plusieurs mois. Un accord qui pourrait bien contribuer au dénouement cette crise qui secoue le secteur de la santé.
Les procès verbal de l'ultime réunion de négociation a été publié sur la page officielle de l'organisation représentative des grévistes, à savoir, le collectif autonome des médecins résidents algériens (CAMRA).
Les points de l'accord en question portent sur la révision du statut du résident, l'ouverture du droit à l'installation d'un laboratoire polyvalent à titre privé, ouverture des postes budgétaires pour les spécialités non assujetties au service civil médicales pharmaceutiques et de médecine dentaire, la réduction de la durée du service civil de 3 à 4 ans pour les villes universitaires du Nord du pays et de 2 à 1 an pour les autres villes y compris universitaires du Sud du pays, le droit au logement, l'instauration d'une prime mensuelle du service civil de 20.000 à 60.000 dinars en fonction de la zone, le droit au regroupement familial sans passer par la commission de recours pour le couple appartenant au secteur de la santé, l'affectation des spécialistes selon la le plateau technique, la durée du service national est déductible de celle du service civil, le droit à l'exercice syndical et la formation pédagogique.
En conclusion du PV, il est mentionné que la mise en oeuvre des mesures arrêtées est conditionnée par l'arrêt de la grève des médecins résidents. Tandis que sur la page officielle du CAMRA sur Facebook, il est précisé que "des assembles générales synchronisées seront organisées mardi sur tout le territoire national afin de discuter le document d'exposer les propositions et de procéder aux votes" et que "la décision revient a l'ensemble des résidents, aucune décision n'a été prise par le bureau national".