Lesmédecins résidents ont organisé mercredi une marche à Tizi-Ouzou, histoire d’entretenirencore la mobilisation d’un mouvement en perte de souffle, après sept mois debras de fer avec le ministère de la Santé.
Desdizaines de médecins grévistes issus de sept facultés de médecine du pays,ont participé à cette marche pour demander l’amélioration de leursconditions socioprofessionnelles, a constaté le correspondant localde l’APS
Cettemarche, initiée par le Collectif autonome des médecins résidents algériens (CAMRA) et à laquelle ont pris partdes résidents des wilayas de Tizi-Ouzou, Blida, Alger, Bejaia, Sidi Belabes,Oran et Tlemcen, s'est ébranlée vers midi à partir de la faculté de médecine du campus Hasnaoua del’université Mouloud Mammeri, pour rejoindre la placette de l’olivier, à lasortie ouest de la ville des Genêts, en passant par le Centre hospitalo-universitaireNédir Mohamed, sis rue Lamali Ahmed.
Lesmanifestants ont scandé des slogans et brandi des banderoles et pancartes pourdemander la prise en charge "effective" de leur revendications,insistant sur leur "légitimité".
Ils'agit principalement de l’amélioration de la formation pour une meilleureprise en charge du patient, la révision de l’actuelle mouture du service civilet du statut du résident, ont rappelé lors de cette marche Dr BensbaaSofiane, Bendifellah Sofiane et Hedjab Meriem.
Cestrois membres du CAMRA ont regretté "le mutisme de la tutelle et du gouvernement"face à leurs revendications, et demandé au ministère de la Santé la"réouverture du dialogue" pour présenter les solutions que les troisprotestataires affirment qu’elles existent.