Une seule certitude en ce qui concerne la finale de la Ligue des champions, prévue le 25 mai au stade de Wembley : ce ne sera pas un club de Sa Majesté qui succédera à Chelsea au palmarès de la plus prestigieuse des compétitions européennes.
Le choix du temple londonien (comme en 2011) devait honorer le 150e anniversaire de la fondation de la Fédération anglaise de football, mais aucune équipe insulaire n'est parvenue à atteindre les quarts de finale, malgré la présence de quatre représentants en phase de poules.
La logique financière et médiatique désigne déjà un vainqueur espagnol puisque le Real Madrid s'est débarassé de Galatasaray -malgré sa défaite (3-2), ce mardi soir, à Istanbul- à la faveur de son carton du match aller (3-0), et que Barcelone part favori le lendemain face au Paris Saint-Germain après le nul (2-2) obtenu au Parc des princes.
Le tropisme pour Cristiano Ronaldo et Lionel Messi tend pourtant à occulter l'admirable performance du football allemand, actuellement le seul à pouvoir contrer numériquement l'hégémonie espagnole.
Par ailleurs, si l'hypothèse d'une finale 100 % ibérique (treize ans après un Real Madrid-Valence) est plausible, il en est autant d'une affiche qui opposerait les deux ténors de la Bundesliga, le Bayern Munich et le Borussia Dortmund.
Gagnant sur le terrain du Borussia à la 91e, Malaga a été emporté par un final ébouriffant à Dortmund et ne verra pas le dernier carré de la Ligue des champions pour sa première participation à cette compétition (2-3).
En deux minutes, les rêves andalous se sont écroulés, Reus et Santana ayant marqué de près suite à deux énormes cafouillages, le dernier entaché d’un net hors-jeu (91e, 92e). Le Westfallen Stadion n’était alors qu’une énorme boule de bruit. Plus aucun mot ne pouvait le qualifier.(Agences)