Du temps de Mouamar Kadhafi, la Libye était un pays stable, qui avait un PIB des plus appréciables dans le monde, un haut niveau de vie de ses habitants, le plus fort revenu par habitant en Afrique, le pays le plus prospère du continent... On doit à Kadhafi d'énorme chantiers, une économie saine, une monnaie stable, et la Libye n'était pas un pays endetté. Le pays vivait dans la sécurité.
La Libye aidait les États voisins et les Mouvements de libération des peuples. Il fournissait du travail à des centaines de milliers d'arabes et d'africains au chômage. Le pays était effectivement riche, très riche en pétrole, gaz, or ...
Aujourd'hui, après la guerre et les bombardements de l'OTAN et l’assassinat dans des conditions horribles de Mouamar Kadhafi, l'Occident allié aux monarchies traitresses du Golfe, laisse un pays exsangue, en miettes, en proie à l'anarchie totale, sans pouvoir réel, sans armée ni police, divisé en plusieurs entités tenues par des milices islamistes, celles là même qui ont été armées, dirigées et financées par l'OTAN.
Un pays qui s'enfonce et qui poursuit encore plus profondément sa descente aux enfers, miné par des conflits entre milices islamistes, entre l'Est, l'Ouest et le Sud, dont une partie est aux mains d'AQMI, entre pro et anti-Kadhafi, un pays où s'entrainent les jihadistes tunisiens et libyens avant leur départ pour la Syrie.
Voilà la démocratie à la sauce de l'Occident impérialiste, qui avait soulevé le prétexte de protéger les populations civiles libyennes pour attaquer le pays. Depuis, le monde entier s'était rendu compte de cette vaste supercherie à l'instar des armes de destruction massive en Irak.
Si l'OTAN et Bernard Henri Lévy étaient si sensibles au sort de la population libyenne, pourquoi cette sensiblerie est-elle indifférente face aux souffrances des palestiniens qui vivent eux un véritable génocide à Gaza ?