L'appel d'offres relatif à l'exploitation de la téléphonie mobile de 4e génération (4G) sera lancé officiellement jeudi prochain, a annoncé, lundi, la ministre de la Poste et des technologies de l'information et de la communication (TIC), Imane Houda Feraoun. Elle a précisé que les résultats seront connus en mai prochain.
Mme Feraoun, qui intervenait sur les ondes de la radio nationale, a indiqué que l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunication (ARPT) "annoncera officiellement, le 7 janvier prochain, l'ouverture de l'appel d'offres relatif à l'exploitation de la téléphonie mobile de 4e génération (4G)".
La ministre a précisé qu'un délai de trois mois a été accordé aux opérateurs de téléphonie mobile pour l'acquisition de l'équipement nécessaire tout en soulignant que les autorisations d'exploitation de la 4G entreront en vigueur au dernier trimestre de 2016.
Lors de l'élaboration du cahier des charges pour le lancement de la 4G, les opérateurs de téléphonie mobile "ont été invités à assurer un seuil minimum de couverture de 10% au cours des quatre premières années dans les wilayas de leur choix et à élargir ce service aux régions du sud dans un délai de trois ans", a précisé Mme Feraoun.
La ministre a, par ailleurs, estimé que les nouvelles taxes à l'importation d'équipements introduites par la Loi de finances 2016 visaient essentiellement à "encourager l'industrie locale et à aider les jeunes à développer leurs innovations dans le domaine des nouvelles technologies".
Mme Feraoun a révélé à ce propos qu'un projet d'installation du Wifi dans les espaces publics est actuellement à l'étude ce qui permettra, a-t-elle dit, de lancer des microentreprises qui "contribueront à assurer le service de proximité et de créer des postes d'emploi".
Concernant le paiement par Internet qui accuse un retard en Algérie, la ministre a précisé que son département travaille actuellement en coordination avec les secteurs du Commerce et de la Justice notamment à activer une série de lois relatives au projet dont la loi sur le e.commerce pour protéger les consommateurs et les opérateurs à la fois".
S'agissant des dangers d'Internet, la ministre a appelé à la création d'une instance de contrôle de la qualité des sites. L'Algérie qui a consacré la démocratie et la liberté d'expression ne peut interdire l'utilisation d'Internet, a-t-elle souligné ajoutant que "des campagnes de sensibilisation aux dangers de la toile seront organisées au courant de l'année à l'adresse des jeunes et des enfants".