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Les parlements tunisien et belge choisissent Marwan Barghouti pour le Prix Nobel de la Paix

11-06-2016 08:16  Agence

Le parlement tunisien a proposé, le 7 avril 2016, la candidature de Marwane Barghouti au Prix Nobel de la Paix, dans une démarche qui illustre la défiance de la Tunisie à l’égard de la normalisation rampante des pétromonarchies du Golfe avec Israël, considéré par les Palestiniens comme l’usurpateur de la Palestine.

En écho, le parlement belge lui a emboîté le pas. Les chefs de groupes politiques du parlement belge, toutes tendances confondues, ont adressé une lettre au «Comité Norvégien du Prix Nobel de la Paix» réclamant que soit remis au prisonnier politique palestinien cette distinction, considérant que ce condamné à perpétuité par la puissance occupante israélienne est le «Mandela palestinien».

“La paix exige la libération de Marwan Barghouti et celle de tous les prisonniers politiques, comme celle de l’ensemble du peuple palestinien, qui vit sous occupation depuis des décennies », ont écrit les parlementaires belges dans une lettre collective.

“En accordant le prix Nobel de la Paix à une personne qui symbolise la lutte du peuple palestinien pour la liberté, mais aussi leur aspiration à vivre en paix, un leader qui a la capacité d’unir les Palestiniens autour d’un projet politique qui s’appuie sur le droit international et le retour aux frontières de 1967, menacées par la colonisation galopante et l’absence d’horizon politique, le Comité du Prix Nobel de la Paix contribuerait à faire revivre l’indispensable espoir de sortir de l’impasse politique actuelle ».

Cette lettre rappelle également la « Déclaration de Robben Island » de 2013, signée par huit prix Nobel de la Paix, ainsi que le président Jimmy Carter et le Sud-Africain Ahmed Kathrada, à l’intérieur de la cellule occupée durant 27 ans par Nelson Mandela dans la vieille prison de Robben Island.

Récidiviste, la Tunisie a refusé de criminaliser le Hezbollah libanais, considérant que la formation chiite est une formation combattante, assurant qu’elle soutenait sa lutte pour la libération du territoire libanais, par allusion aux fermes de Cheba’a, se démarquant ainsi de la majorité des états membres de la Ligue arabe, à l’exception de l’Algérie, dont la position est singulière en la matière.

La position de l’Algérie, de la Tunisie et de la Belgique tranchent avec la crispation philosioniste du pouvoir socialiste français, particulièrement de l’exécutif, François Hollande, qui se débrouillera toujours pour dénicher une «chanson d’amour» pour Israël, Manuel Valls, lié de «manière éternelle à Israël» ou encore l’ancien ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, le petit télégraphiste des Israéliens lors des négociations internationales sur le nucléaire iranien.(agences)



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