Les Tunisiens primés par le Nobel de la paix de 2015 ont appelé, hier, à la réouverture des frontières entre le Maroc et l'Algérie, fermées depuis 1994, quand l'Algérie réagissait à la décision du royaume d'imposer des visas aux Algériens suite à l'attentat survenu dans un hôtel à Marrakech perpétré par deux terroristes.
Pour le vice-président de la ligue tunisienne des droits de l'homme, Ahmed Ben Tahar Galai qui s'exprimait depuis Bruxelles (Belgique), "il est inacceptable que deux pays du Maghreb liés par l'histoire, la religion et la langue continuent à garder leurs frontières fermées''.
De son côté, le secrétaire général de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), Houcine Abassi a soutenu que les peuples de la région payent aujourd'hui le coût du non Maghreb tout en qualifiant d'''inadmissible'' le fait de maintenir les frontières fermées entre le Maroc et l'Algérie.