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Les hommes d’État incorruptibles et la mafia politico-financière

28-08-2016 09:50  Contribution

"La négation des droits, les abus de force, la corruption et l’arbitraire ont provoqué un sentiment de rejet à l’égard de la chose publique et de révolte chez les plus faibles." (Président Abdelaziz Bouteflika).

L’histoire témoigne que depuis que le monde est monde, il n’y a jamais eu, au grand jamais, de cohabitation entre le camp du bien et le camp du mal.

La pratique malsaine du travestissement des vérités réelles est le sport favori de la clique mafieuse, qui a pour finalité la pollution de l’atmosphère politique  du pays, usage de stratégie classique pour l’instauration d’un climat de peur et de terreur, en vue d’imposer sa domination, pour conquérir le beurre et l’argent du beurre.

Et pour ce faire, la mafia politico-financière cherche désespérément à régenter l’Algérie à sa guise, à travers la voyoucratisation de la vie politique nationale et la négation absolue de l’Etat Civil.

En défiant ainsi la souveraineté du peuple par des pressions et des chantages, appuyés par un gavage médiatique à outrance, contrairement aux principes et valeurs de l’éthique politique, les forces du mal osent une insulte insupportable à l’intelligence et à la conscience citoyenne.

Ces esprits étriqués, complexés par la complotite, s’acharnent, encore, sur l’entourage Présidentiel, afin de faire le vide, de manière définitive et close, autour du Président Bouteflika dans le but de provoquer sa chute.

 Il faut dire que les commanditaires de cette conspiration et leurs valets n’ont pas appris la leçon essentielle de l’exercice du pouvoir qui dicte que l’intelligence est indispensable à la gouvernance, mais l’abus d’intelligence à caractère perfide est une arme à double tranchant.

En constatant des manquements manifestes aux règles les plus élémentaires de la correction politique, le citoyen averti se pose une multitude de questions sur la cause qui a provoqué toute cette agitation, excessive à l’extrême, de la meute des maîtres-chanteurs, corrupteurs et corrompus démesurément enragés.

Il est un devoir patriotique de reconnaître que le Président Bouteflika a doté l'Algérie d'une nouvelle Constitution pour construire avec le peuple un Etat Civil, digne de ce nom. Il apporte ainsi un changement radical au système de gouvernance du pays, afin de parfaire la bonne gouvernance des institutions et une meilleure régulation des relations entre elles, pour que le président préside, le gouvernement gouverne, le parlement légifère et la justice se prononce en toute indépendance, au nom du peuple souverain.

 Certes, les forces réfractaires à toute évolution résistent encore aussi bien à travers certains médias à leur solde que de par l'usage de moyens de pression et de blocage en vue de porter atteinte au processus de marche de la nation vers le progrès. Ils sont naturellement dérangés par l'option de l'Etat Civil, contenue dans la nouvelle Constitution qui fait de l'Algérie un pays qui avance vers plus de libertés démocratiques.

Ces contestataires refusent de comprendre que le Président Bouteflika est élu au suffrage universel direct et secret, pour un mandat quinquennal de par la volonté souveraine du peuple des électeurs et le pouvoir populaire est indiscutable et non négociable.

Certains prétendants à la magistrature suprême du pays doivent prendre leur mal en patience, en attendant la fin de l’actuel mandat présidentiel, soit 2019.

Pour ce qui est de l’âge, l’actuel Président de la Tunisie voisine Monsieur Béji Caid Essebsi a été élu démocratiquement à la tête de l’Etat le 21 décembre 2014, à l’âge de 88 ans ( né en 1926), donc il dépasse le Président Bouteflika de 11 ans ( né en 1937) et cette considération n’a pas fait de vagues.

Concernant l’état de santé du Président Bouteflika, ses médecins soignants de l’hôpital militaire du Val De Grace (Paris, France) avaient déclaré son aptitude à reprendre ses activités pour assumer sa fonction présidentielle. Sachant qu’un Chef d’Etat, jouissant de toutes ses facultés intellectuelles, préside avec sa tête et non avec ses pieds. L’exemple le plus significatif est celui de l’ancien Président des Etats Unis d’Amérique, Franklin Delano Roosevelt, qui a conduit son pays à la victoire durant la seconde guerre mondiale, et ce, sur une chaise roulante, sans que cela ne pose un problème au sein de la classe politique et des médias et encore moins au niveau international, négociant au mieux des intérêts de son pays face à Staline et Churchill.

Nous savons tous que nul n’est éternel en ce bas monde, mais en Algérie l’après Bouteflika n’est nullement à l’ordre du jour, même si il y a quelques assoiffés de pouvoir que l’Homme de paix dérange, parce qu’il ne fait pas équipe avec les rentiers de la politique.

En répondant à une question de même nature, Bouteflika a dit « L’Algérie n’est pas stérile… ».  Donc,  en ce pays qui est le mien, il y a des Hommes d’Etat qui peuvent relever le défi avec le soutien solidaire de notre grand peuple, qui est, encore et toujours,  capable de déplacer les montagnes par la grâce de sa volonté géniale de pouvoir changer le cours de l’histoire, pour que l’Algérie ne sera jamais orpheline.

La religion, la civilisation, la culture et les traditions  enseignent à l’Algérien de devoir beaucoup de respect et d’admiration aux aînés. Les vieux d’aujourd’hui étaient les jeunes d’hier qui ont libéré le pays du joug colonial, ils ont le mérite du droit d’aînesse. La mise essentielle est en la complémentarité intergénérationnelle, les jeunes ont leurs énergies et beaucoup d’ambitions  et les vieux leur capital expérience et leur sagesse pour construire ensemble l’Etat Civil de droit républicain, et ce, sans précipitation, ni déviation, sans complexe, ni conflit de génération.

Pour ainsi dire, l’Algérie d’aujourd’hui  est dirigée par un président conscient de ses responsabilités et nous avons des experts en la matière mondialement connus et reconnus, à l’image de Monsieur Chakib Khelil, qui sont capables de trouver les solutions qui conviennent à la situation économique et financière.

La gouvernance du président Bouteflika a permis à l’Algérie de payer ses dettes par anticipation et de constituer un matelas de réserves de changes consistantes qui permettent une certaine marge de manœuvres pour éviter de tomber dans le piège du sabordage de la souveraineté. Cela dit, les équilibres budgétaires sont constants, et ce, malgré la baisse des prix des produits pétroliers.

A la lumière de l’actualité, la conjoncture recommande vivement une feuille de route, revue et corrigée, à travers un changement mémorable, en vue de faire face aux défis actuels et aux menaces de la crise économique et financière mondiale.

Il est une sagesse que de méditer ce Hadith Qudsi de notre Prophète (QSSSL) qui dicte " Ô Mes serviteurs, Je Me suis interdit l'injustice et Je l'ai interdite entre vous, ne soyez donc pas injustes les uns envers les autres" (يا عبادي : إني حرمت الظلم على نفسي ،  وجعلته بينكم محرما ؛ فلا تظالموا).  

A ce titre, l’expression honorable est de rendre à l’Homme de valeur son juste mérite, parce que Monsieur Chakib Khelil,  ancien Ministre de l’Energie, avait enregistré un bilan positif, à nul autre pareil, dans les annales de l’histoire énergétique de l’Algérie et il est, encore, disposé à conjuguer, sans répit, ses compétences, son savoir faire et son carnet d’adresses dans le monde pour servir son pays, en toute honnêteté.

Éminence grise qui fait autorité auprès de ses pairs à l’échelle internationale, Monsieur Chakib Khelil est certainement l’Homme d’Etat capable de relever le défi pour mettre l’Algérie à l’abri de toute menace. Il faut lui reconnaître son intégrité exemplaire, parce que en tant que Ministre jouissant de la confiance, toute la confiance, du Président de la République, il est l’homme à abattre par la mafia politico-financière, parce qu’il n’a pas cédé à la corruption de la clique mafieuse, parce qu’il n’a jamais, au grand jamais, vendu son âme et sa conscience au diable, parce qu’il a le courage politique d’opposer un NON, catégorique et sans aucune tergiversation, à tout acte en contradiction avec les intérêts supérieurs de la nation.

Et, pour découvrir la personnalité de Monsieur Chakib Khelil, il faut prendre à témoins ses pairs, Messieurs Amar Saâdani, Secrétaire Général du FLN, Ahmed Ouyahia, Secrétaire Général du RND, Aboudjara Soltani, ex Secrétaire Général de MSP, ainsi que ses différents collègues du Gouvernement et autres collaborateurs et cadres du secteur de l’énergie. Ils ont toujours dit ce qu’ils pensent de l’Homme, ce qu’ils croient en le Ministre, ce qu’ils savent de sa gouvernance, Monsieur Chakib Khelil est bien cité comme le meilleur Ministre de l’Energie, et ce, depuis l’indépendance du pays.

"En ce bas monde je suis venu, à dessin d’être pour tous et avec tous. Et, de ce qu’aujourd’hui j’accomplis dans la solitude, Demain la multitude s’en fera l’écho. Ce qui, aujourd’hui n’est dit que par un seul cœur, Demain sera dit par des milliers de cœurs." (Khalil Gibran)

Les impératifs de l’heure convoquent l’indispensable conscience politique, car il y va de l’honneur de l’Algérie. L’amour de l’Algérie se conjugue au présent pour mieux prévoir l’avenir, il est inscrit dans les gènes de tous les algériens dignes de ce nom.

Vivement la transcription de l’intime espérance citoyenne sur le registre de la consécration majeure des Hommes d’Etat qui ont fait preuves d’intégrité méritoire et d’engagement fidèle et dévoué, pour construire avec le peuple l’Etat Civil, consacré dans ses lettres de noblesse.

Ali BENATALLAH

Écrivain

 



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