Les ultimesempoignades pour la qualification aux quarts de finale de la prestigieuse Champions’League se joueront ce mercredi, dès 18h.

A cethoraire, se tiendra Besiktas- Bayern Munich. Une simple formalité pour le géantbavarois qui a fait le boulot à l’aller (5-0). Le leader de la Bundesliga, dansles rangs duquel brille un Ribéry comme en seconde jeunesse après ses blessureschroniques, va, ainsi, en Turquie la fleur aux dents.

Tout aucontraire de Chelsea, dans l’autre affiche, pour un choc de géants au Camp Nou.

Barça-Chelsea, dans cette actuelle configuration, promet d’être une sommité technicotactique. Le genre de rencontre par excellence où tout peut arriver, d’unhypothétique hold up anglais à un triomphe sans problème pour les Catalans,passant par une partie- suspense à faire monter l’adrénaline dans les deuxcamps.

A l’aller,on s’en rappelle, le Barça, à ses aises dans le jeu, a profité du système dejeu mis en place par Bruno Conti, plaidant pour ‘’un traquenard’’ en règle enmisant sur la rapidité fulgurante des Pedro, Willian et autre Hazard.

En mettantau frigo ses deux fers de lance d’attaque, Morata et Giroud, le coach italien aperdu sa bataille puisque les Blaugrana ont réussi une parité (1-1) qui risquede peser lourd ce soir.

Le piègepour les Blues apparait comme une évidence : prendre le risque de contenirle meilleur duo offensif de la Liga, en espérant quelque coup d’éclair de satriplette avant, ou chercher ce but qui rétablirait la balance et se découvrir ?

Un dilemmetout autant angoissant que stressant, d’autant que, cette fois, ce sera l’équipelondonienne qui sera en perte de repères sur l’immense pelouse du stade du CampNou, qui va friser, à coup sûr les 100 000 spectateurs, pour l’occasion.

Il reste que,forte d’une expérience considérable à ce niveau, Chelsea reste à même de poserde sérieux problèmes à l’équipe de Valverde, qui aborde par- là son test leplus probant depuis sa venue au club.

Mais dans delarges proportions, et de nouveau, le Barça va compter sur son maître à jouer,Lionel Messi.

Avec larécupération de l’autre métronome blaugrana, Andres Inesta, revenu d’une blessure,Valverde va vraisemblablement s’appuyer sur son onze- type pour mettre au pasune équipe dont les joueurs voudraient jouer le match de leur vie.

Un peu commeceux de Séville, mardi, qui ont y signé l’exploit d’éliminer Man United à OldTrafford même (1-2). Un parangon en matière d’émulation, mais pas foncièrementfiable devant un ogre avéré sur la scène européenne.

En fait, leseul danger pour le Barça serait le…Barça lui-même ; tant  le Onze culé a parfois la fâcheuse habitude dejouer à l’envers !