Amara Benyounès, secrétaire général du MPA, a clôturé samedi à Zeralda l’université d’été de son parti qui a été pour lui, l’occasion de faire sa rentrée politique.
De lancer surtout des messages politiques forts en rapport avec la difficile situation économique que vit le pays. Il reviendra ainsi dans ses propos sur la nécessité pour les autorités d’en finir avec le droit de préemption de l’Etat, mais surtout la fameux dogme de 51 /49, régissant les investissements étranger en Algérie.
Amara Beyounès met encore les pieds dans le plat en se proclamant ouvertement adepte du recours à l’endettement extérieur, comme levier de développement de l’investissement de la production et de l’investissement.
"Il n’y aura point de solution pour l'économie nationale sans recours à l'endettement extérieur", martèlera-t-il, précisant cependant que cet endettement devrait être orienté vers "l'investissement et la production" et non pas vers la consommation.
Dans ce qui semble aussi être une critique implicite contre le gouvernement, l’ex ministre du commerce a estimé qu'il "faut éviter d'apporter des réponses politiques et administratives à des questions économiques". Dans la foulée, il saluera l'accord conclu mercredi à Alger, lors de la réunion de l'Organisation des pays producteurs.
Au sujet des législatives d’avril prochain, Benyounès est optimiste, assurant que que son parti ne va pas rencontrer de contraintes pour prendre part aux prochaines élections législatives qui seront organisées selon le nouveau code électoral.
"Le MPA n'aura aucune contrainte pour participer aux élections législatives d'avril vu les résultats qu'il a obtenus lors des législatives de 2012".
Pour lui, le congrès national prévu les 2 et 3 décembre prochain, "constituera une étape importante dans la préparation de ce rendez-vous électoral".
Il profitera pour exhorter les militants et les cadres du parti, à "préparer ce congrès comme il se doit et de venir avec des propositions concrètes pour les problèmes des Algériens afin de réussir la campagne électorale qui sera axée, précisera-t-il, sur les thèmes économiques".