Les députés ont adopté jeudi à la majorité un texte qui renforce la protection des femmes contre la violence dont elles sont les victimes. Le texte, loin d’être quelque chose de révolutionnaire n’a pas été voté par les députés islamistes, considérant qu’il « n’est pas conforme à la Chariaâ » et que par conséquent « il pourrait ouvrir la porte à la dislocation des familles.
Mais un imam est allé plus loin ce vendredi dans son prêche. Cela s’est passé dans une mosquée algéroise (Oued Romane). Droit dans ses babouches et s’adressant avec un aplomb déconcertant aux fidèles, il leur explique que « la femme doit accepter les coups qui lui sont assénés par son mari », car porter plainte contre lui « est porteur de risque pour le foyer ».
Cet imam, qui n’a sans doute pas compris grand-chose à l’Islam, la première religion à libérer la femme, propose à cette dernière de « pardonner », d’autant explique t-il que les actes de violences du mari sont « souvent l’expression d’une colère passagère du mari » et non d’une rancœur profonde.
Et de toute façon, rassure l'ignorant imam, les coups que les femmes subissent de la part de leurs époux les rapprochent davantage du paradis. C’est à dire que chaque volée de coups se traduira au paradis par autant de « hassanates » ! Le ridicule ne tue décidément pas !