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Les 19-4 : "On continuera notre combat, nous ne céderons pas devant les intimidations"

27-12-2015 16:21  Abbès Zineb

Nouvelle sortie médiatique du groupe des 19-4 qui a animé dimanche un point de presse au siège du parti des travailleurs (PT) de Louisa Hanoune. A l’estrade, l’écrivain Rachid Boudjedra, Mme Zohra Drif Bitat, Khalida Messaoudi et Louisa Hanoune. La conférence a commencé par un hommage, au nom du groupe à feu Hocine Ait Ahmed, salué pour "son combat pour la libération et sa lutte pour l’avènement d’un Etat de droit".

Khalida Messaoudi, prenant la défense de son amie Louisa Hanoune dénoncera violemment ce qu’elle a qualifié de « basse campagne » contre la patronne du PT, en faisant explicitement référence à l’enquête publiée dans le journal et la télévision Ennahar sur les biens de Louisa Hanoune et des membres de sa famille qui se seraient, selon l'émission télévisée, accaparés des terres agricoles, des entreprises et entrepris des promotions immobilières.

Pour elle, cette enquête est fondée sur des accusations sans fondements. Le but étant selon elle de faire payer à Louisa Hanoune ses positions par rapport surtout à la loi de finances 2016 et bien sûr sa présence dans le groupe des 19-4. Pour Khalida Toumi, pas le moindre doute, c’est le vice -président de l’APN Bahaedienne Tliba qui est derrière cette manipulation médiatique.

Mais pas que lui, puisque Louisa Hanoune, pour sa part y voit aussi la main de "l’oligarchie qui a pris en otage les cercles de décisons politiques". Pour l'inamovible cheftaine du PT,  l’objectif, à travers cette campagne « est de nous faire taire ».

Mais prévient Khalida Toumi « nous continueront à nous battre », qualifiant de « méthodes totalitaire et terroristes » la réaction du pouvoir. Pour l’ex ministre de la culture, le combat continue donc et la démarche continue à faire son bonhomme de chemin avec déjà des centaines de signatures de soutien.

Revenant à l’origine de l’initiative, la lettre au président Bouteflika, Louisa Hanoune reprend sa rengaine affirmant douter de la paternité de certaines décisions prises qui sont mises au compte du président Bouteflika. en particulier la loi de finances que le groupe continue de qualifier d’ « anti nationale et d’anti sociale ».

Pour Louisa Hanoune, le président a encore le temps de bloquer cette loi. Faute de quoi , elle met en garde contre le risque d’une explosion sociale inévitable.



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