Investie, dans un premier temps, pour la 9e circonscriptiondes Français de l’étranger (Afrique du Nord et de l’Ouest) pour le compte ‘’laRépublique en Marche’’ aux législatives françaises, la Sénatrice d’originealgérienne, Leila Aïchi s’est attirée les foudres du lobby marocain.
Ses satellites médiatiques, 360.ma et Telquel, n’ont pasrechigné à la besogne à ce plan.
En cause, la position hautement courageuse de la FrancoAlgérienne en faveur de la cause sahraouie.
Dans ce contexte, il serait utile de rappeler qu’en 2013,Leïla Aïchi s’était distinguée en lançant un colloque sur le Sahara occidental àParis, parrainé par le Sénat français.
Elle y avait, alors, avait publiquement dénoncé «l’alignementsystématique de la France sur la politique marocaine du Sahara, et ce malgréles graves violations des droits de l’Homme constatées par les ONG humanitaires».
En réaction à l’annonce de son investiture, l’antennemarocaine de la’’ République en Marche !’’avait décidé de se désengager del’élection législative.
En dépit de la mise au point du camp de la Sénatrice qui aréfuté l’étiquette ‘’pro-polisario’’collée à la candidate, le lobby sembleavoir gagné sa ‘’sale guerre’’ dans la mesure où Leila Aïchi ne figure plus surla liste des candidats du parti ‘’En Marche !’’ aux législatives.
D’où la question lancinante : Macron a-t-il cédé à lapression marocaine ?
En définitive, c’est par là, un tollé qui tend à muer en uncas flagrant d’atteinte à la souveraineté de la France.