Les grèves répétitives observées par des enseignants au cours de ces dernières années ont causé à l'école algérienne une régression de deux années. Ce recul est marqué surtout par une baisse du niveau de scolarisation des élèves algériens.
Ce constat d'échec a été dressé, lundi, par l’inspecteur général du ministère de l’éducation nationale, Medjadi Messegem qui s'exprimait sur les ondes de la radio nationale.
Le même responsable a, également, avancé comme argument de cet échec, "la déficience du modèle pédagogique qui lui a été imposé par les réformes successives".
Pour Medjadi Messegem, l’école publique est aujourd’hui "malmenée", en dépit "du règlement des revendications salariales des enseignants", avant de souligner que le retour de la contestation serait un prétexte pour "la déstabiliser" davantage.