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Le wali de Tizi Ouzou dénonce le blocage de l'APC d'Azazga

07-04-2015 18:07  Ameziane Athali

Le wali de Tizi Ouzou, Abdelkader Bouazeghi a dénoncé vigoureusement, mardi, le blocage de la mairie d'Azazga qui persiste depuis septembre dernier "malgré toutes les tentatives entreprises par les autorités pour dénouer la situation" avant de s'interroger sur les "réelles motivations" de ce conflit.

S'exprimant à l'occasion de la session ordinaire de l'Assemblée Populaire de Wilaya (APW), Bouazeghi a soutenu qu'il y a des "situations qui frisent l’irrationnel", allusion au conflit opposant un groupe de citoyens aux élus de l'Assemblée Populaire d'Azazga, indiquant avoir "essayé le dialogue, les négociations, les concessions et la loi sans que cela n'aboutisse au règlement de cette crise".

Pour lui, c'est le "citoyen qui est pris en otage dans cette ville" en avertissant que cette situation conflictuelle ne peut plus durer et risque de dégénérer.

Le wali de Tizi Ouzou n'a pas manqué d'inviter les partis politiques et la presse à rompre leur silence, qui est assimilé à une complicité, sur ce bras de fer dont l'origine serait le lancement d'un pôle urbain au niveau d'une parcelle de terrain.

Par la même occasion, il a souligné que la décision d'ériger Azazga ou Azeffoune en wilaya déléguée "n'est pas à l'ordre du jour du gouvernement" en la qualifiant de "rumeur" que les citoyens à l'origine de ce blocage mettent en avant pour réclamer la dissolution de l'APC.

Le président de l'APW de Tizi Ouzou, Hocine Haroune a pris la parole juste après l'intervention du wali pour souligner que l'institution qu'il dirige est du même avis que celui du premier magistrat de la wilaya. Il affirme à son tour être opposé à la revendication des citoyens de dissoudre une "assemblée issue d'un scrutin démocratique".

Toujours dans le volet des contestations que connait la wilaya de Tizi Ouzou, son premier responsable a abordé la grève illimitée des employés des services de la trésorerie locale, qui perdure depuis plus de deux semaines, en les accusant de compromettre toute l'action du développement de la région. Le wali a également souligné qu'il ne peut y avoir de protestation pareille sans manipulation en arguant que la satisfaction des revendications relève des compétences du gouvernement.

Sur cette affaire, Bouazeghi a rappelé avoir tenté toutes les voies de dialogue pour convaincre la centaine d'employés, qui ont pris en otage la wilaya, précisant que ce sont 300.000 employés de différents secteurs qui ne pourront percevoir leurs salaires et les entreprises chargées des différents programmes d’investissement public qui ne seront pas payées à cause de cette grève.



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