Le syndicat de la magistrature croit à l’indépendance de la Justice, telle que consacrée dans le projet de révision de la constitution dont il appuie le contenu. Seulement, ce syndicat veut des lois organiques , dans le cadre de la constitution amendée, pour consacrer cette indépendance et invite à ce propos les magistrats à faire preuve d’ « Ijtihad » et faire des propositions sur leurs statuts et la composante du Conseil supérieur de la magistrature qui doit compter uniquement des magistrats élus.
Le patron du syndicat Djamel Aidouni a expliqué que plusieurs propositions formulées par son organisation durant les consultations tenues en prévision de l'élaboration du projet de la Constitution ont été prises en considération, notamment celle portant sur la liberté de circulation à l'intérieur et à l'extérieur du pays sous décision du magistrat.
Aidouni a particulièrement salué la consolidation de la présomption d'innocence et la consécration du principe d'un procès équitable dans le cadre du droit à la défense en prenant compte des exceptions liées à l'emprisonnement provisoire, les sanctions contre les arrestations abusives et la possibilité pour les justiciables de saisir le Conseil constitutionnel".
Le président du syndicat national des magistrats a estimé important de "corriger les dysfonctionnements relatifs au régime indemnitaire" du corps de magistrature. S’agissant des affaires soumises à la justice, le responsable du SNM exhorte les journalistes "à faire preuve d'objectivité" dans le traitement réservé exprimant sa disposition à organiser des cycles de formation au profit des journalistes dans le domaine de la justice.