On l’écrivait,hier, à l’occasion du lancement du championnat de la L1, ce jeudi, les appréhensionsse confirment : la saison débutera sans le le confort du sponsor majeur desdeux paliers professionnelles, l’opérateur historique de la téléphonie mobile,Mobilis.

Et c’estbien le président de la Ligue  nationalede Football (LFP), Abdelkrim Medouar, qui en a fait l’annonce, mercredi, lors d’unconclave tenu avec ses pairs des deux divisions.

«Le débutde l’exercice sportif 2019/2020 se fera sans sponsor officiel» a ainsidéploré Medouar, expliquant avoir eu, en vain,  de nombreuses correspondances avec l’anciensponsor officiel, Mobilis, pour  renouvelerle contrat de partenariat, ajoutant, amer, que  «les deux championnats professionnels Ligue1 et Ligue 2 n’auront donc aucun sponsor officiel pour ce nouvel exercicesportif, ce sera un problème financier de plus à régler pour la LFP».

Le fait amènemoult interrogations auxquelles Medouar n’a pas répondu. S’agit-il d’un retraitdéfinitif de Mobilis à l’aune  la crisefinancière austère qui frappe l’économie nationale dans son ensemble ou deretombées  de l’opération d’assainissementmusclée que mènent les autorités dans les différents segments de l’appareiléconomique et qui a touché, du reste des cadres de Mobilis ?

Autre question :les autres opérateurs, Ooredoo notamment, pourraient-ils prétendre  à ré investir le créneau, de façon plussoutenue, et se poser en alternative salutaire ?

Autant dequestions qui se posent avec acuité et appellent des réponses urgentes pour unsecteur dont la moindre tare est qu’il soit foncièrement budgétivore.

Car sans un accompagnementde cet ordre, la majorité des clubs , en dehors de 2-3  fortement amarrés à des entités économiquesnationales fiables, ne tardera pas à mettre la clef sous le paillasson. Dumoins celle du professionnalisme.