Une chasse à l’homme est en court depuis le début de la matinée, menée par une brigade spéciale du commandement de l’anti-terrorisme de Scotland Yard, à Londres et ses environs pour tenter d’identifier le où les suspects derrière l’attentat survenu ce matin à la station de métro Persons Green, un quartier résidentiel dans le sud-ouest de Londres, ayant fait 29 blessés, la plupart pour des brûlures.
Vendredi soir, la police a indiqué dans un communiqué que son unité de contre-terrorisme procédait à des «investigations rapides pour identifier les responsables», une «chasse à l'homme» étant en cours pour le ou les retrouver, selon le maire de Londres Sadiq Khan.
Le bilan aurait été selon Scotland Yard plus lourd, si le minuteur associé à l’engin avait fonctionné. Il aurait provoqué un véritable carnage, car l’engin de fabrication artisanale à été placé dans une rame de Métro, archi-comble à l’heure de pointe.
Un dispositif de sécurité impressionnant s'est mis en place aux alentours des aéroports, stations de métro et de trains, après l’attaque de ce matin. La police a, dans la foulée, annoncé l’arrestation dans l’après-midi à Birmingham, deuxième plus importante ville du Royaume, d’un individu qui avait brandi un couteau au cris d’Allah Ou Akbar au milieux d’une foule nombreuse.
Cela étant, l’attentat revendiqué par Daech, intervient, il faut le dire dans une conjoncture de menace terroriste omniprésente sur le Royaume-Uni. Pour rappel, quatre attaques terroristes meurtriers ont frappé le pays au cours de cette année 2017. Toutes revendiquées par le groupe terroriste Daech.
Le métro de Londres faut-il le rappeler, a, plusieurs fois, été visé par des attaques terroristes. En 2005, 52 personnes ont péri dans des attentats suicides commis par des terroristes opérant pour le compte d’AlQaeda.