Le projet de réalisation d’une usine Peugeot/Algérie, en partenariat avec le constructeur français éponyme, selon la formule 51/49, est-il en voie de redémarrage ? A en croire, Abderrahmane Benhamadi, patron de Condor et un des partenaires algériens avec 15,5% des parts, c’est bien le cas. Une réunion, côté algérien, s’est tenue aujourd’hui au siège du ministère de l’industrie, à l’effet de procéder à l’évaluation de la situation.
Nous croyons savoir que le grand patron de Peugeot aurait même fait le déplacement en Iran, où se tenait le forum d’affaire algéro-iranien, pour rencontrer le ministre de l’industrie et des mines, Abdeslam Bouchouareb.
Pour rappel, ce projet de construction d’une usine de montage de véhicules de la marque du lion devait constituer la grande annonce, à l’occasion de la visite du premier ministre français à Alger, le 11 avril dernier. Et c’est la partie algérienne qui avait décidé de mettre le pied sur la pédale de frein, vu que le projet tel qu’il se présentait était trop à l’avantage du partenaire français, bien qu’il s’inscrive dans le cadre de la loi du 51/49, régissant l’investissement etranger en Algérie.
Ce projet, voulu comme le symbole de la réussite du « partenariat d’exception algéro- français » devait être réalisé à Oran, dans le cadre de la construction d’un grand pôle automobile dans cette région du pays.