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Le plan national anti cancer n’est pas concerné par la rigueur budgétaire

05-12-2015 18:18  Lila Ghali

Le Plan anti cancer dont le professeur Zitouni est un fervent militant n’est pas concerné par la politique de rigueur budgétaire du gouvernement, suite au recul des revenus pétroliers du pays.

Cette déclaration qui ne manquerait pas de mettre du baume au cœur de ces milliers de cancéreux qui attendent plusieurs mois pour décrocher un rendez-vous en radiothérapie a été faite, samedi à Blida, par le Pr. Jean Paul Grangaud (photo) responsable de la prévention au ministère de la santé.

Rassurant les malades et les représentants d'associations activant dans le domaine, l'assistant du Pr. Zitouni, qui intervenait dans un point de presse, animé en marge d’une rencontre de sensibilisation sur le cancer de la prostate et de la vessie organisée par l’association El Fedjr d’aide aux malades atteints du cancer, a soutenu que le "Plan anti-cancer élaboré par le Pr. Zitouni sur demande du Président de la République, n’est pas concerné par la politique de rationalisation des dépenses et que son application sera poursuivie sur le terrain à travers la réalisation d’hôpitaux et de centres spécialisés dans le traitement de tous les types de cancer à l’échelle nationale".

Pour le Pr. Grangaud, il s’agira seulement d’engager des mesures pour réduire le "phénomène de gaspillage" dans le secteur de la santé, notamment concernant la distribution des médicaments, dont la durée de validité arrive à terme sans avoir été distribués aux malades.

S’exprimant sur l’évaluation de ce plan, lancé et mis en œuvre début 2015, le même responsable a souligné que ledit plan est "évalué trimestriellement, et qu’il en est actuellement à sa 4ème phase d’évaluation, et sera réévalué après une année de mise en œuvre".

Relevant une hausse dans les cas d’atteinte par le cancer (tous types confondus), le Pr. Grangaud a, néanmoins, signalé l'inexistence, en Algérie, d’un fichier national listant le nombre des malades cancéreux.

"L’Algérie compte 14 wilayas disposant de ce type de fichiers, et seuls quelques wilayas parmi elles disposent de chiffres (relatifs au nombre des malades du cancer), concernant des wilayas voisines", à l’exemple de Sétif, considérée comme leader en la matière, a-t-il dit, en plus de quatre autres wilayas.



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