Les cours du brut reculaient légèrement vendredi en Asie, évoluant toutefois au dessus du seuil symbolique des 50 dollars à cause de nouvelles jugées encourageantes en provenance de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). Le baril de Brent, référence européenne du brut, pour livraison en décembre, perdait trois cents, à 52,48 dollars.
Le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en novembre, reculait de deux cents, à 50,42 dollars, dans les échanges électroniques en Asie.
D'après les analystes, les cours sont soutenus par l'accord de limitation de l'offre au sein de l'Opep annoncé la semaine dernière.
S'y ajoutent des déclarations du ministre de l'Energie Noureddine Boutarfa, qui a estimé jeudi que le cartel pouvait baisser encore davantage la production du brut.
"L'Opep a permis de maintenir au chaud durant la nuit les cours du pétrole", avec "le ministre qui a évoqué des réductions supplémentaires de la production", a déclaré Jeffrey Halley, analyste chez OANDA.
"Plus important, les représentants des producteurs, membres et non membres de l'Opep, vont se retrouver en tête à tête en marge d'une nouvelle réunion énergétique la semaine prochaine" à Istanbul.
"Il n'en a pas fallu plus aux cours". La Russie, qui d'après Alger est prête "à coopérer avec l'Opep", fait partie du trio des grands producteurs mondiaux, et elle avait réagi plutôt fraîchement à l'annonce de l'accord interne à l'organisation la semaine dernière.
La veille, les cours avaient fini au dessus des 50 dollars pour la première fois depuis juin à New York. Un baril à 50 dollars constitue le seuil de rentabilité qui pourrait encourager un certain nombre de producteurs de pétrole de schiste américains à relancer leur activité.
L'annonce inattendue d'une nouvelle baisse hebdomadaire des réserves de brut aux Etats-Unis, en recul désormais depuis plus d'un mois, a également contribué au franchissement de cette barrière. (Aps)