Après une chute vertigineuse des cours des hydrocarbures, le Sahara Blend, le brut de référence algérien, a progressé de 1,98 dollar en février, limitant leurs pertes après l'annonce d'une initiative saoudo-russe sur le gel de la production de pétrole.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) indique dans son dernier rapport mensuel, que la moyenne mensuelle des prix du Sahara Blend s'est établi à 33,26 dollars le baril en février contre 28,31 dollars un mois auparavant. En glissement annuel, le pétrole algérien a tout de même perdu 24,92 dollars, d'après les données de l'Opep.
Le prix du Sahara Blend est établi en fonction des cours du Brent, brut de référence de la mer du Nord, côté sur le marché de Londres avec une prime additionnelle pour ses qualités physico-chimiques appréciées par les raffineurs.
La hausse du brut algérien intervient dans un contexte de rebond général des prix au marché pétrolier mondial, la première fois depuis trois mois, gagnant plus de 8%.
L'Opep explique cette tendance par de nombreux "facteurs positifs" notamment la dynamique qui a marqué récemment le marché physique ainsi que la proposition des principaux pays exportateurs de geler la production, en dépit de l'offre qui reste largement excédentaire et des signes du ralentissement de l'économie mondiale.
Le rapport de l'Opep indique, par ailleurs, que la production de l'Algérie en février dernier a atteint 1,125 million de barils par jour (Mbj), soit en léger repli de 30.000 barils par jour comparativement à la production moyenne de 2015 (1,156 Mbj).