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Le pétrole à moins de 49 dollars, la chute sans fin se poursuit

12-01-2015 13:53  Abbès Zineb

Les prix du pétrole continuaient de dégringoler lundi alors que les pays du golfe continuent d'observer cette chute avec indifférence, déclarant même pour ce qui concerne l'Arabie saoudite que "même si le prix descend à 20 dollars, il n'y aura aucune diminution de la production".

Il est en effet patent de comprendre que cette dégringolade des prix a pour objectifs de mettre à genoux la Russie et de créer une perte de liquidités à l'Iran qui sera obligée de diminuer voire de stopper son aide à la Syrie et au Hezbollah.

Ces calculs machiavéliques ont évidemment une incidence sur les prix qui encore chuté à 48,83 dollars, un nouveau plus bas en près de 6 ans, plombés par une production surabondante qui ne montre aucun signe de faiblesse.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 48,83 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,28 dollar par rapport à la clôture de lundi.

Le prix de la référence européenne est tombé à 48,45 dollars le baril, son plus bas niveau depuis le 27 avril 2009. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance était en baisse de 1,12 dollar à 47,24 dollars.

Le baril de WTI a atteint son plus bas niveau depuis le 17 mars à 47,06 dollars le baril. Même les chiffres positifs de l'emploi américain parus vendredi (le recul du taux de chômage s'est accéléré en décembre), plutôt de bon augure ce qui concerne la demande, n'ont apporté aucun soutien aux cours du pétrole.

De bonnes données sur l'économie américaine sont positives pour la demande de pétrole, le pays étant le premier consommateur d'or noir au monde.

A l'heure actuelle, la dégringolade des cours est moins causée par la faiblesse de la demande, comme lors de la crise financière de 2008, que par la surabondance d'or noir, selon plusieurs analystes.

De plus, selon des analystes, certains producteurs pourraient continuer à produire à perte plutôt que d'arrêter la production, dans les champs de pétrole vieillissants de la mer du nord notamment, car les coûts liés au déclassement des infrastructures est trop élevé.(Avec Agences)



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