Le second trimestre arrive jeudi à son terme alors que les élèves n’ont quasiment pas eu de cours, en raison de la grève des syndicats. Et si l’intersyndicale a mis fin à sa grève, jugeant les réponses du ministère favorables à ses revendications, ce n’est pas le cas du CNAPESTE qui continue à s’arc-bouter.

A écouter son coordinateur, c’est le jusqu’auboutisme et le pas dialogue, avec les autorités s’il n'y a pas « volonté de régler les  problèmes ».  Larbi Nouar considère que le discours officiel qui consiste à mettre au banc des accusés les syndicalistes du CNAPESTE « les radicalise davantage » et il profite pour mettre  en garde contre les tentatives de déstabilisation de ce syndicat.

« Le CNAPESTE est un géant et toutes les tentatives visant à la casser se briseront » prévient Larbi Nouar qui renvoie la responsabilité de l’impasse au ministère et à ce qu’il qualifie de « dinosaures de l'administration ». Il qualifie les solutions préconisées par Mme Benghabrit, notamment l’utilisation du CD et la mise en ligne d’une plate-forme informatique « de bricolage ».

Concernant les revendications, et contrairement aux propos de la ministre, les qualifiant, certaines du moins d’ "hors la loi", le patron du CNAPESTE considère qu’elles sont « conformes à la loi ».

Les propos du patron du CNAPESTE font craindre le pire, car les élèves commencent à perdre patience. Mercredi des dizaines sont sortis dans la rue, dans plusieurs régions du pays, à Oran, Ouargla, Souk Ahras et Alger- Ouest...