Algérie 1

Icon Collap
...

Le patron d’Ooredoo, Joseph Ged au centre d’une polémique

23-02-2015 18:28  Abbès Zineb

Les propos tenus mercredi dernier par Joseph Ged, le patron de l’opérateur Qatari de téléphonie mobile ont fini par provoquer des réactions négatives. D’abord sur les réseaux sociaux, puis dans le journal El Watan qui dénonce lundi en manchette « le chantage de Joseph Ged ».

Juste pour rappel, ce dernier avait conditionné mercredi l’attribution de la publicité Ooredoo en posant certaines lignes rouges. Pas touche au Qatar. Pas touche à la multinationale Ooredoo. Et pas touche au président Bouteflika. Ces conditions posées sont considérées par ses détracteurs comme autant d’injonctions humiliantes pour la presse algérienne et une insulte pour la mémoire des ses martyrs morts justement pour la liberté d’expression.

Mais Joseph Ged s’est défendu mercredi de vouloir porter atteinte à l’honneur de la presse algérienne. «La liberté de la presse et celle de l’opérateur sont indissociables et s’exercent dans le strict respect de la loi, a t-il dit lors d’un point de presse au cours duquel il a présenté trois ancienne gloires du sport algériens qui seront désormais les ambassadeurs de l’opérateur en Algérie : Rabah Madjer, Hassiba Boulmerka et Nouredine Morceli.

« Chacun est libre de chosir ses supports, mais nous ne cautionnerons d’aucune manière les attaques émises à l’encontre de l’Algérie et le pays d’où vient l’opérateur, Qatar», a t-il insisté en laissant libre choix « à ceux qui veulent polémiquer et faire dans l’amalgame ».

Le ministre de la communication, présent au diner de mercredi soir, en visite lundi à Mascara a pris la défense de Joseph Ged.« j’étais personnellement présent à ce diner et je peux affirmer que le directeur d’Ooredoo a dit textuellement qu’il ne donnera la publicité qu’aux journaux qui s’inscrivent dans l’éthique, la déontologie et le professionnalisme du marketing et refuse de solliciter les titres qui critiquent".

"Pour ma part, je refuse de qualifier d’étranger ce directeur puisqu’il investit en Algérie et je ne fais que m’inscrire à cette déclaration », a déclaré Hamid Grine. La polémique provoquée par les propos Joseph Ged risque d’être une véritable boite de Pandore d’où sortiront tous les maux qui rongent la presse algérienne.



Voir tous les articles de la catégorie "Actualité"