Le secrétaire national du Front des Forces Socialistes (FFS), Abdelmalek Bouchaffaa a qualifié, samedi, les récentes lois notamment celles portant sur le régime électoral et la haute instance indépendante de surveillance des élections et l'obligation de réserve pour les militaires à la retraite d' "armes de destruction massive", tout en soutenant qu'il y a eu recours à la provocation pour les faire passer à une vitesse record. Ces nouvelles lois ne s’inscriraient, selon Abdelmalek Bouchaffaa, que dans le cadre de la stratégie du pouvoir visant assurer une succession dans la continuité de l'actuel régime.
Le premier secrétaire national du FFS, qui s'exprimait depuis Tizi Ouzou à l'ouverture des travaux du conseil de la fédération de la même wilaya, a soutenu que l'Algérie traverse une crise multidimensionnelle des plus graves car "nous vivons dans un pays sans projet commun, sans vision concertée et sans volonté politique nationale forte de trouver des solutions à cette même crise".
Abordant la situation en Kabylie, faisant allusion à la montée du mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK), Abdelmalek Bouchaffaa a souligné que certaines parties aux intérêts étroits, tentent d'exploiter la colère des jeunes de cette région dans le seul but de se "repositionner" au sein du pouvoir comme d'autres agissent en faveur du "pourrissement" dans la région tantôt par "la provocation" et tantôt par "la répression".
Dans le même sillage, le premier secrétaire national, du plus vieux parti de l'opposition, rappelle que le FFS resté attaché à "l'unité nationale et la stabilité de notre pays et l'unité du peuple algérien "car elles en constituent "les principes fondateurs de la révolution de libération pour lesquels notre parti lutte et continuera de lutter".
Pour lui, le sort et l'avenir de la Kabylie sont liés à ceux de l'Algérie et qu'il est impensable de songer à l'avenir de la région en dehors du sort national commun des Algériennes et des Algériens"
La priorité de l'heure pour le FFS, est de poursuivre le combat aux côtés des citoyens pour la construction d'un Etat de droit, de démocratie et de justice sociale conformément aux principes et recommandations du congrès de la Soumam.
Le secrétaire national du FFS n'a pas manqué l'occasion pour réitérer l'attachement de son parti à son cher projet visant la construction d'un consensus national permettant aux Algériennes et Algériens de décider de l'avenir de leur pays sans exclusion ni marginalisation qui demeure, toujours pour le même responsable du FFS, l'unique solution à la crise que connait le pays après l'échec de toutes les autres initiatives entreprises et proposées sur la scène politique nationale.