Le premier secrétaire du FFS, Mohamed Nebbou, a enfin accepté l’invitation du journal Liberté.

Un nombre record de journalistes, de représentants d’ambassades et des anciens cadres du parti ont tenu à être présents à ce forum.

Il est vrai que le chef du FFS était très attendu pour apporter des réponses par rapport à son initiative de conférence de consensus national qui donne l’air de battre de l’aile, à cause du refus des uns et des réserves des autres.

Et à cause de ce refus justement, le premier secrétaire du FFS a annoncé en direct la décision prise par la direction du parti de renvoyer sine die la date de la conférence initialement prévue pour le 24 février.

"Il faut noter aussi que les demandes de participation à la CNC se font chaque jour plus nombreuses remettant en cause les délais de préparation et la proposition de la date de la conférence pour les 23 et 24 février", dira t-il.

Après avoir donné lecture d’une longue déclaration, le premier secrétaire du FFS a beaucoup plus fait dans l’esquive face au feu roulant des questions.

Ainsi sur la légitimité des institutions, une des conditions des partis de la mouvance présidentielle , il a souvent botté en touche en tentant d’expliquer que "la démarche du FFS se situe au-delà des institutions et du régime actuel".

Mohamed Nebbou, qui n’a pas manqué de tacler la presse pour ses commentaires jugés négatifs, par rapport à la conférence du FFS souligne "la lourde responsabilité sociale de la presse écrite et des médias en général dans un contexte sensible à tous les égards".

Le premier secrétaire du FFS Mohamed Nebbou a annoncé ce lundi 16 février le report à une date ultérieure de la conférence nationale qui devait se tenir les 23 et 24 février à Alger.

Faisant une sorte de bilan des consultations, Mohamed Nebbou dira en substance qu'"à ce jour, aucun acteur consulté n’a exprimé un refus officiel de participer à cette conférence , même s’ils expriment certaines divergences de point de vue quant à l’architecture et à la préparation de cette conférence ou demandant des compléments d’informations ou des clarifications supplémentaires".

Pas de refus donc et en tous cas ajoute Nebbou "le FFS s’est efforcé à lever les appréhensions , les malentendus et les mauvaises interprétations de la démarche".

Au-delà de cette conférence, le premier responsable du FFS dira un mot sur le climat politique général estimant que "la baisse importante et durable des prix du pétrole a semé le trouble, l’appréhension et l’inquiétude dans l’ensemble de la population".

Cette baisse a ses implications sur le revenus du pays et nécessite du coup des réajustements budgétaires, mais dans tous les cas le FFS « s’élève contre toute mesure qui porterait atteinte au pouvoir d’achat , notamment des populations les plus démunies".