Lasession ordinaire du Conseil national du FFS s’est achevée samedi par lapublication d’un communiqué d’une grande densité politique, dans lequel le parti dirigé par Abdelmalek Bouchafa,premier secrétaire, s’est prononcé surles questions qui sont au cœur de l’actualité, en ce mois de juillet.
Actualitéoblige donc, le Conseil national du FFS s’est d’abord prononcé sur lesincendies qui ont touché plusieurs régions du pays, provoquant des perteshumaines et matérielles. Cela en exprimant sa « préoccupation » faceà l’incapacité des autorités à faire face aux conséquences de ces incendiesdévastateurs.
Toujoursau plan de l’actualité, le CN du FFS s’est penché sur la récente polémique au sujetdes migrants subsahariens pour accuser carrément les autorités « d’instrumentaliserle drame des migrants subsahariens qui ont fui la guerre et la famine dansleurs pays. » Le FFS réaffirmeà ce propos son attachement aux valeurs du peuple algérien que sont « lasolidarité et le bon accueil », considérant que ces valeurs « nesont pas contradictoires avec les impératifs de sécurité nationale. »
Lecommuniqué du CN du FFS, outre les questions factuelles, revient surtout son projetpolitique de reconstruction du Consensus national, pour saluer les militants du parti et ses sympathisants qui ont expriméleur adhésion à cette démarche, tout en dénonçant dans le mêmes temps, « lavolonté du système à fermer le pays dans un statut quo mortifère. »
Concernantl’offre de dialoge de Tebboune avec les acteurs politiques, économiques et sociaux,le FFS la qualifie de « tentative avortée », de « simulacre »,estimant que « le pouvoir n’a qu’un seul objectif, garder le statut quopolitique et gagner du temps. » Ajoutantune autre couche, le CN du FFS note qu’à travers son dernier appel au dialogue,le pouvoir ne cherche qu’un seul objectif, à savoir « Impliquer lesacteurs politiques économiques et sociaux dans le programme du gouvernementavec sa politique d’austérité et de remise en cause des acquis sociaux. »
A l’opposé,le FFS remet sur le tapis son projet de reconstruction du Consensus national « inspiréde la pensée politique de Hocine Ait Ahmed et visant à refonder l’état algérien sur les bases des principes du droitset de la démocratie. »
« Participer au dialogue revient àcautionner le système », postule encore le FFS qui rappelle qu’il demeure « unparti d’opposition totalement mobilisé aux côtés du peuple pour le débarrasser dusystème, en vue de construire une alternatives démocratique avec la participationdes acteurs politiques économiques et sociaux."
Pourautant, le FFS se dit ouvert à un vrai dialogue « transparent pour réglerla crise multidimensionnelle qui étrangle le pays. »