Sur invitation du ministère de l’enseignement supérieur, Mr le Pr Baqué Patrick, doyen nouvellement élu de la faculté de médecine de Nice, de l’université Sophia Antipolis, s’est déplacé à Alger les 8 et 9 décembre.
Mr le Pr Baqué et sa délégation ont été reçus par le président de l’Université d’Alger, Mr Tahar Hadjar et le doyen de la faculté de médecine d’Alger, le Pr Benaib Salah-eddine.
Les discussions ont porté sur les échanges entre les deux pays, notamment entre les deux rives de la méditerranée, d'autant que la coopération entre les Universités d’Alger et de Nice trouve tout son sens devant la proximité des deux villes qui ne sont séparées que par environ 1heure de vol.
La deuxième raison reste historique et affective, sachant que la faculté de médecine de Nice a été créée début des années 70 par un groupe de professeurs, ayant fait la gloire de la fameuse faculté de médecine d’Alger après avoir été formés en son sein.
Cette même faculté de médecine d'Alger qui rivalisait avec la faculté de médecine de Paris en terme de rayonnement et de travaux scientifiques, dans les domaines de l’infectiologie et de la chirurgie viscérale notamment.
Le Pr René Bourgeon, ancien chirurgien des hôpitaux d’Alger, et pionnier de la chirurgie hépatique fut d'ailleurs le premier doyen à la faculté de médecine de Nice.
En terme d'échanges, les deux parties se sont entendues pour travailler ensemble, en choisissant le domaine de l’anatomie pour commencer, spécialité du Pr Baqué et de son homologue Algérien, le Pr Si-Salah Hammoudi, dans l’enseignement et la dissection. D’autres domaines d’échanges suivront par la suite en terme de techniques pédagogiques, visioconférences, ou en terme de techniques chirurgicales et radiologiques de pointe.
La visite de la faculté centrale d’Alger par le Pr Baqué Patrick, a été un grand moment, particulièrement lors de la visite du laboratoire d’anatomie et son musée qui impressionna la délégation Niçoise par la présence de pièces anatomiques rares. La rénovation de ce musée va contribuer à montrer qu’il reste l’un des plus beaux des facultés de médecine de prestige de par le monde.
La même délégation a rendu visite au responsable de la coopération internationale au ministère de l’enseignement supérieur lequel s'est montré très ouvert et favorable à ce genre d’échanges en médecine notamment, domaine qui reste à développer afin d'arriver à dispenser un enseignement de très grande qualité et dans les normes internationales.
Il reste à faire de même pour l’enseignement des sciences médicales qui demeure un préalable important pour dispenser une médecine de qualité, en terme de ressources humaines et en termes de gestion de nouvelles techniques.