Le chercheur académicien Rabah Turki Amamra est décédé, mardi à l'hôpital militaire de Ain Naadja, des suites d'une longue maladie. Le secteur de l'Education perd en la personne de Rabah Turki un chercheur chevronné qui a contribué à l'élaboration de programmes éducatifs et à l'enrichissement de la langue arabe et la préservation de l'identité nationale.
Auteur prolifique, le défunt compte à son actif plusieurs ouvrages dans les domaines de l'éducation et de méthodologie. Le président du Conseil supérieur de la langue arabe (CSLA), Azzedine Mihoubi a rappelé, à cette occasion, que Rabah Turki "était une plume fertile au service de la langue arabe, de l'identité culturelle civilisationnelle nationale et de l'école algérienne tout entière".
Pour sa part, le Dr. Abdelkader Fodil qui a été honoré mardi par le CSLA, a qualifié le défunt de spécialiste des questions intéressant l'éducation, l'enseignement et la formation universitaire. Le défunt est l'auteur de nombreux ouvrages sur l'imam Abdelhamid Ibn Badis et l'association des Ouléma musulmans algériens.
Lamine Bechichi, ancien ministre de la communication et de la culture a souligné dans une déclaration à l'APS, que le défunt comptait parmi ses proches amis à l'université Zeitouna (Tunisie/1949-1950) et au Caire (Egypte/1960). De son côté, le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa a adressé un message de condoléances à la famille du défunt.
"L'élite savante vient de perdre en lui une personnalité singulière, un pôle de la renaissance, adepte de l'école d'Ibn-Badis, disciple de son compagnon, Cheikh El-Bachir El-Ibarhimi et figure de proue de l'association des Ouléma", a écrit M. Ould Khelifa dans son message. Rabah Turki a été inhumé mardi après la prière d'Al-Asr au cimetière de Ben Aknoun. (Aps)