Les cours du pétrole remontaient mercredi en fin d'échanges européens, soutenus par une baisse des réserves américaines de brut, selon les données du département américain de l'Energie (DoE).

En début de soirée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 52,22 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 44 cents par rapport à la clôture de mardi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de septembre gagnait 26 cents à 49,42 dollars.

Les prix, qui avaient reculé mardi soir et peinaient à remonter mercredi en début de séance européenne, ont repris des couleurs après les données du DoE.

Lors de la semaine achevée le 28 juillet, les réserves commerciales de brut ont reculé de 1,5 million de barils, pour revenir à 481,9 millions, alors que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur une baisse deux fois plus importante, de 3,1 millions de barils.

Si la baisse est moins marquée que prévu, elle vient contredire les données de l'American Petroleum Institute couvrant la même période, publiées la veille et qui faisaient état d'une hausse des réserves.

"L'API avait également fait état d'une hausse des réserves de Cushing (qui servent de référence à la cotation à New York), et elles sont en réalité restées stables", ont noté des analystes, qui soulignent cependant que la baisse des réserves de brut était moins marquée que les semaines précédentes.

"Les niveaux du brut, qui répondent aux données d'importations et d'exportations, sont plus difficiles à prévoir. En revanche, nous notons que les raffineries tournent à plein régime et approchent de leur niveau record d'activité", ont-ils expliqué