L'Algérie vient de racheter les parts des ses associés dans l'usine d'El-Hadjar d'Annaba. L'annonce a été faite, mercredi, par le le ministre de l’Industrie et des mines, Abdeslam Bouchouareb.

Le ministre, qui s'exprimait depuis Annaba où il est en visite, a indiqué que la totalité des parts d’ArcelorMittal Agérie, d’ArcelorMittal Tébessa et d’AMPTA (ArcelorMittal Pipes et Tubes Annaba) est transférée à partir d’aujourd’hui au groupe public "Industries métallurgiques et sidérurgiques" (IMETAL).

Bouchouareb a expliqué que cette décision de transfert du capital, qui met fin de facto au partenariat avec le groupe sidérurgique international ArcelorMittal, a été prise "dans le cadre de la recherche, par l’Algérie, de la meilleure voie pour relancer la sidérurgie" et constitue "le moyen d’atteindre les objectifs fixés qui sont de porter la production annuelle de produits sidérurgiques à 10 millions de tonnes, d’assurer l’autosuffisance de l’Algérie et, partant, de mettre fin aux importations d’ici à 2017".

Ainsi à la faveur de cette mesure, la nature du partenariat avec le groupe mondial ArcelorMittal sera "purement technique" en attendant que le groupe public IMETAL n’annonce, d’ici à décembre prochain, la dénomination de la nouvelle entreprise sidérurgique dont l’Algérie détiendra la totalité des parts.